Nous partions rejoindre ce café dans le centre du village. Mais sur le chemin, un éclat attira notre attention : Jean-Baptiste descendit la butte pour le rejoindre, et cacha un objet bleuté dans sa poche, refusant de nous révéler ce qu'il avait trouvé. Indécis, nous continuâmes notre route, oubliant rapidement cet événement.
Je repartis quelques heures plus tard par une nuit noire, titubant un peu, et longeant le ruisseau pour rentrer chez moi. La nuit était noire, mais les rues un peu éclairée, suffisamment pour donner une atmosphère irréelle et réconfortante. Au niveau du pont, je me suis rapproché de la maison de celle que tous nommaient « la vieille sorcière ». Peut-être enhardi par les effluves de bière, je frappais à sa porte, ce qui n'était pas dans mes habitudes, même si je la connaissais un peu. En m'ouvrant la porte, elle paraissait bougonne, me reprochant rapidement la disparition de quelques écailles de glace sur un arbre, dont elle s'était arrogé le droit de prélèvement pour réaliser des décorations.
Nous repartons ensemble vers le café, sur ses ordres, et en chemin nous arrivons devant un appartement qu'elle possède et qui pointe vers le centre-ville. Je refuse d'y monter, prétextant la vétusté de cet ensemble de maisons, qui plus est loin des beaux quartiers.
Je me remémore alors certains immeubles du centre, adorné de sculptures anciennes ainsi que de décorations scintillantes faites d'écailles de glace.