Alors que sa mère ne savait plus quoi faire de cette boule d'énergie, qui devenait de plus en plus amer depuis le décès de son père alors qu'il n'avait que 11 ans, elle l'inscrivit à l'âge de 15 ans chez les compagnons du tour d'Europe, une institution proche du scoutisme, pour apprendre le métier de menuisier-ébéniste.
La discipline quasi-militaire n'était pas pour plaire au jeune adolescent, mais l'amour du bois et du travail bien fait le motiva à persévérer dans cette voie. Parallèlement à cela, il pratiqua pendant 6 ans divers arts martiaux, en particulier l'aïkido, ce qui lui donna une aisance aux armes blanches, en particulier le sabre et le bâton. Il termina de façon abrupte cette formation, en claquant la porte et quittant l'institution plusieurs fois centenaire avec pertes et fracas, pour pouvoir s'adonner à son Budo et à sa nouvelle passion naissante : l'électronique et la mécanique, bref, la fabrication et le bidouillage des systèmes tournant à l'électricité.
Sans emploi, sans diplôme, mais avec de l'or dans les mains, il décida de monter une entreprise à son compte. C'était sans compter sur la guerre naissante.
Il dû tout abandonner, y compris sa famille : sa mère fut tuée par un zélateur du Mouvement Citoyen, et il se fâcha avec son frère jumeau, un métreur travaillant pour une des plus grosses corporation, passé depuis au Mouvement Citoyen.
Il fût lui-même enrôlé de force comme « bricoleur municipal » pour une grande ville rebelle, qui s'est battue 4 ans durant contre les Déchus, avant d'être libérée par l'Ordre. Mais cet équilibre précaire ne dura pas, et il fut contraint de quitter une cité à feu et à sang avant que la situation de dégénère encore plus.
Son objectif ? La Cité-Dôme. Là ou ailleurs...