Il y avait tout d'abord des fruits récoltés sous le soleil estival, les cerises par exemple, ou achetés au marché de la petite ville voisine, comme les abricots ou les pêches. Une fois passés dans la centrifugeuse, un jus épais était collecté dans les bacs en métal brossé, il y avait d'ailleurs un compartiment par variété, sous forme d'anneaux.
La sorbetière rouge et blanche faisait alors son travail toute la nuit, brassant patiemment dans le congélateur la pulpe et le jus des fruits, jusqu'à former un sorbet consistant et riche en goût, valant mille glaces au chocolat, à la vanilline ou au café...

