Blog / La course effrénée

On pourrait croire que courir dans le froid réchauffe. Certes, souvent c'est le cas. Mais dans certains moments cette ébullition des muscles est une maigre consolation, par exemple si on vient de perdre un être cher : on se sent alors abandonné dans un espace glacial, sans espoir d'en ressortir.

Et puis vient l'oubli.

L'espace glacial reverdit alors, avec le deuil des êtres chers comme un sol fertile pour les nouveaux sentiments. On pourra alors recommencer à courir, cette fois-ci dans la douceur du printemps.