Alors que l'horizon, vaincu, se libère, une sombre lumière au loin augure une éternité de méditation, perçant un espace indiscerné et morne.
Tandis que les vents magnétiques finissent d'apaiser ses pensées, le lavant de ses inhibitions, un sable blanc comme la neige brûle ses pas, emportant avec la douleur une mémoire qu'il cherchait à oublier.
Elle l'accueille dans sa nouvelle demeure avec un sourire étonné, comme si elle le rencontrait pour la première fois. Les montagnes avaient repris leur place, bouchant temporairement les limites de sa raison, et le déplacement des nuages.
Lorsque une nouvelle mémoire éloignera à nouveau l'horizon, elle l'accueillera à ce moment avec contentement, mêlant son souffle et le sien, tout comme le sable s'était jadis mêlé à la neige.
